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Terres d'islam
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7 janvier 2005 21:20
Terres d'islam
LE MONDE DES LIVRES | 06.01.05 | 19h08
Abdellah Hammoudi et Hichem Djaït, deux approches de la complexité de l'espace musulman.
UNE SAISON À LA MECQUE d'Abdellah Hammoudi. Seuil, 324 p., 21 €.
LA CRISE DE LA CULTURE ISLAMIQUE de Hichem Djaït. Fayard, 336 p., 20 €.

Une saison à La Mecque ou le pèlerinage musulman (le hajj) comme si on y était. Avec, et cela ne se refuse pas, la plus-value qu'apportent l'œil, la plume et la réflexion de l'anthropologue de confession musulmane, d'origine marocaine, depuis longtemps expatrié - "dont la vie et les activités trouvaient depuis toujours leur sens bien ailleurs" - et qui, "en prenant la direction de La Mecque, ignorait quel serait l'aboutissement de - son - voyage", tout en s'apercevant "assez vite qu'- il - voyageait vers des espaces d'où - il - provenait, source de curiosité, d'assurance et d'inquiétude à la fois".

De A à Z, c'est-à-dire des étapes préparatoires à la fois bureaucratiques et rituelles du pèlerinage, dans son pays d'origine, jusqu'à la dernière foulée sur le sol saoudien, après avoir effectué toutes les séquences formatées et quasi minutées du pèlerinage, Abdellah Hammoudi nous fait découvrir, en même temps qu'il la découvre lui-même, la vie à Médine et à La Mecque lors des rites du pèlerinage et à leurs marges, la sienne et celle de ses compagnons de voyage, ainsi que des millions de musulmans de toutes nationalités qui se font un devoir d'accomplir ce cinquième pilier de l'islam dont ils attendent une transfiguration et le salut.

Jusque dans les plus petits détails de la vie quotidienne parfois, avec un sens aigu de l'observation, un esprit critique toujours respectueux mais non dénué d'humour, Abdellah Hammoudi conduit le lecteur occidental à travers le labyrinthe de ce monde inconnu et qui intrigue. De ce parcours, chaque pèlerin revient "à la découverte de sa vie, dans le parcours qui le sépare de la mort".

RELIGION, CULTURE ET POLITIQUE

"L'histoire racontée ici, écrit Hammoudi dans l'épilogue de son ouvrage, provient d'une transformation dont le héros et le narrateur - en raison de cette transformation - ne tiennent ni le début ni la fin. En revanche, l'auteur qui l'écrit tente un dénouement. Sa seule consolation (...) est que le récit déroule l'histoire et la fait apparaître comme histoire d'une existence possible (...), l'écriture assume la fonction d'une prière appelant ce possible à l'être et, quand le temps se fait long, d'une incantation magique qui lance des signes vers l'inconnu pour le sommer d'envoyer un signe."

Au fil de textes dont l'écriture s'est étalée sur une vingtaine d'années autour de différents thèmes, Hichem Djaït, spécialiste de l'histoire islamique médiévale, conduit pour sa part le lecteur à découvrir la place de l'islam dans l'histoire de l'aire arabophone, avec quelques échappées sur d'autres ensembles musulmans. Par ses références, ses allusions à des personnages qui, aux niveaux religieux, culturel et politique ont marqué leur temps, il s'adresse surtout à un lectorat ayant un minimum de connaissance de cette zone et de la religion musulmane à travers les siècles.

Le lecteur moins averti, à qui sont souvent proposées des comparaisons avec l'évolution d'autres cultures à des moments-clés de l'histoire, peut néanmoins y prendre connaissance du rapport complexe et heurté, tracé à grands traits, de la religion, de la culture et de la politique à des notions telles que l'humanisme, le rationalisme, le nationalisme, la démocratie et les directions imprimées par les mouvements religieux (réformistes ou révolutionnaires) et culturels (essentiellement la nahda) dans l'histoire de cette aire.

C'est dans son avant-propos, que le lecteur ferait bien de relire une fois qu'il a terminé l'ouvrage, que Hichem Djaït tire la substantifique moelle de sa pensée. On en retiendra ici, que, depuis un quart de siècle, c'est l'utopie islamiste qui cherche à réunifier un espace musulman, marqué par un "sens islamique diffus, résidu de la vieille oumma" et scindé en nations et en aires. "Les musulmans, écrit l'auteur, vivent un problème psychologique grave. Ils veulent accéder à l'humain tel que défini par la modernité, mais il faut qu'ils lui sacrifient leur culture. C'est un gigantesque conflit intérieur", face auquel les musulmans activistes ne disposent que d'un seul "atout": "la mort subie et infligée" que refuse la majorité des musulmans "pour qui, instinctivement, les valeurs de vie priment sur toutes les autres".

Mouna Naïm

• ARTICLE PARU DANS L'EDITION DU 07.01.05
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7 janvier 2005 21:27
Portrait d'un ultraterroriste
LE MONDE DES LIVRES | 06.01.05 | 19h08
Une mine vertigineuse d'informations sur le parcours d'Abou Moussab Al-Zarkaoui.
AL-ZARKAOUI. LE NOUVEAU VISAGE D'AL-QAIDA de Jean-Charles Brisard avec la collaboration de Damien Martinez. Fayard, 272 p., 20 €.

Contrairement à ce que pourrait suggérer le verbatim de son communiqué d'"allégeance" à Oussama Ben Laden, et de ralliement au réseau Al-Qaida, publié le 17 octobre 2004, le terroriste jordanien Abou Moussab Al-Zarkaoui ne se soumet pas au chef de l'ennemi numéro un des Etats-Unis. A en juger d'après l'enquête conduite par Jean-Charles Brisard, expert international du terrorisme islamiste, c'est au contraire Ben Laden et Al-Qaida qui s'inclinent : la ligne ultraterroriste, si l'on peut dire - avec prise d'otages, assassinats et excommunications tous azimuts - suivie par le Jordanien l'a finalement emporté au sein de la mouvance Al-Qaida.

Un peu plus de deux mois plus tard, le 27 décembre, Ben Laden adoube publiquement Al-Zarkaoui "émir de l'organisation Al-Qaida au pays des rafidaïn" (l'Irak), la nouvelle auto-appellation du mouvement d'Al-Zarkaoui, l'ex-Tawhid wal jihad.

En réalité, apprend-on dans l'ouvrage, l'affiliation de Zarkaoui à Al-Qaida remonte à 1999, lorsqu'il en intègre le deuxième cercle, celui des lieutenants opérationnels de Ben Laden. Il prête serment à ce dernier en 2001, mais depuis, sans rompre avec la "maison mère", le Jordanien, qui s'est constitué un groupe spécifique, s'est émancipé de cette tutelle, notamment après avoir fui l'Afghanistan lors de l'offensive américaine consécutive aux attentats du 11 septembre 2001.

Porté dès sa prime adolescence sur la violence et le défi de l'autorité, plus tard sur l'alcool et une vie dissolue, Zarkaoui aurait pu demeurer un voyou de quartier, une sorte de caïd que la grande délinquance aurait conduit, à l'occasion, en prison. Ce sont ses fréquentations au sein de la mosquée très politisée de son quartier et de la mouvance salafiste d'Amman qui vont changer le cours de sa vie. Si, à l'occasion de son premier séjour en Afghanistan, en 1989, il manque son premier rendez-vous avec le destin, puisque la guerre contre les Soviétiques vient de se terminer, il n'en suit pas moins un entraînement militaire, et surtout fait quelques rencontres décisives, dont celle de son premier père spirituel, Abou Mohammed Al-Maqdissi, "source d'inspiration pour de nombreux candidats au martyr".

STRATÉGIE DU CHAOS

C'est le début d'un parcours au fil duquel l'ascendant de Zarkaoui sur ses adeptes va croissant, adossé à sa violence, à son passé afghan largement fantasmé et à ses positions religieuses, bien qu'il adapte l'islam à ses vues et le dévoie. Ses mentors se diversifient selon les périodes, et sa vision du monde et de l'islam se durcit jusqu'au nihilisme. L'Irak lui offrira le terrain idéal pour une stratégie du chaos et de la barbarie.

Tel qu'on le découvre dans l'ouvrage, le parcours du Jordanien donne le tournis. Pas seulement à cause de son propre itinéraire géographique - Jordanie, Pakistan, Syrie, Kurdistan irakien, Iran, Bagdad - et de l'importance des réseaux qu'il s'est constitués en Europe - avec une prédilection particulière pour l'Allemagne -, mais aussi parce que l'ouvrage est une mine vertigineuse d'informations puisées dans des documents et des témoignages parfois publiés ici et là de manière disparate, mais dont la plupart émanent de sources propres à l'auteur et/ou recueillies auprès des services de renseignements et de la justice de très nombreux pays où des terroristes ont été arrêtés et des réseaux djihadistes démantelés. Le résultat en est une enquête d'une rare précision, qui remonte les filières djihadistes, organigrammes et listes de noms à l'appui. Elle révèle aussi les connivences et les protections dont le réseau Zarkaoui a pu bénéficier dans des pays tels que la Syrie et l'Iran.

C'est néanmoins à l'Irak que Zarkaoui doit aujourd'hui son "prestige" au sein des réseaux terroristes islamistes d'inspiration afghane. L'Irak étant devenu le principal champ de bataille de ces derniers depuis l'offensive américaine contre ce pays, Zarkaoui, écrit l'auteur, émerge désormais comme le nouveau représentant du courant djihadiste, "prêt à assurer la survie idéologique d'Al-Qaida. (...) Sans ce conflit, il n'aurait jamais été qu'un commandant de Ben Laden parmi d'autres".

Mouna Naïm

• ARTICLE PARU DANS L'EDITION DU 07.01.05
h
7 janvier 2005 21:33
Espoirs déçus
LE MONDE DES LIVRES | 06.01.05 | 19h08
Tableaux du "malheur" d'une région.
MOYEN-ORIENT : POUVOIRS AUTORITAIRES, SOCIÉTÉS BLOQUÉES de Philippe Droz-Vincent. PUF/Collection "Proche-Orient". 305 p., 24 €.
CONSIDÉRATIONS SUR LE MALHEUR ARABE de Samir Kassir. Actes Sud/Sindbad. 102 p., 10 €.

A priori, les deux pays paraissent foncièrement différents : d'une part une monarchie, la jordanienne, dotée d'un Parlement, ouverte au pluripartisme, qui trouve grâce aux yeux de l'Occident, notamment des Etats-Unis ; de l'autre une république, la syrienne, dirigée par un parti unique, le Baas, où le Parlement n'est qu'une chambre d'enregistrement des décisions du régime, et qui est tenue en forte suspicion par l'Occident, singulièrement les Etats-Unis. Pourtant, ici et là, malgré des spécificités, des subtilités de dosage et des modus operandi parfois différents, se sont installés des pouvoirs centraux autoritaires, dont les stratégies ont bloqué l'éclosion des potentialités des sociétés qu'ils gouvernent. L'étude comparative de l'histoire des deux pays à laquelle s'est livré l'universitaire Philippe Droz-Vincent permet de comprendre comment les deux pays en sont arrivés là.

Ville par ville, région par région, clan par clan, famille par famille, le lecteur peut suivre la genèse de ces pouvoirs centraux qui, bénéficiant des transformations économiques, sociales et politiques amorcées dans les dernières années de l'Empire ottoman, accélérées avec sa chute, et dont les élites urbaines constituaient le socle, ont exclu ces dernières du champ politique, accaparé l'appareil d'Etat et créé une clientèle, plus obligée que consentante.

SPLEEN D'UN ÂGE D'OR

Des systèmes complexes de gouvernement ont été mis en place, alternant, selon la conjoncture, tantôt répression et repli sur un cercle rapproché protecteur, et tantôt soupapes de respiration et ouverture calculée et maîtrisée à des secteurs de la société jugés non subversifs. Le changement d'hommes et de génération au sommet des deux Etats, avec l'accession d'Abdallah II au trône jordanien en 1999 et celle de Bachar El-Assad à la présidence syrienne l'année suivante, aurait pu être porteur d'espoir et l'a été. A ce jour, ici et là, cet espoir a été déçu.

Bien plus concret que ne le laisserait penser le titre de son ouvrage, Samir Kassir se demande si les Arabes sont condamnés à ce "malheur" dans lequel les plongent le regard qu'ils portent sur l'Autre, le regard de l'Autre sur eux et surtout, leur regard sur eux-mêmes. Doivent-ils se résigner à ce sentiment d'impuissance qui s'alimente du spleen d'un âge d'or dont ils n'ont pas achevé le deuil et que les épisodes lancinants de la question de Palestine et plus récemment la guerre en Irak contribuent à pérenniser, sinon à aggraver ? Non, répond l'auteur, malgré un état des lieux peu encourageant.

Partout c'est la crise de l'Etat et son cortège de problèmes : discrédit des institutions - où l'on retrouve le poids des "pouvoirs autoritaires" -, abandon de souveraineté économique et financière, dysfonctionnement du politique, déficit démocratique et impuissance citoyenne - ces "sociétés bloquées" de Philippe Droz-Vincent -, grave carence de la culture technique, islamisme militant, voire, si minoritaire soit-il, islamisme djihadiste mortifère et régressif.

Le poids de la géographie, souligne l'auteur, n'est pas le moindre des vecteurs du "malheur" d'une région, à cheval sur deux continents, au cœur du Vieux Monde, avec toutes les implications historiques et actuelles de cette position géostratégique dans les luttes d'influence entre grandes puissances, la création de l'Etat d'Israël étant perçue, de nos jours, comme la principale conséquence de la domination occidentale.

La géologie n'est pas en reste, la richesse pétrolière ne faisant qu'aiguiser les appétits. Samir Kassir secoue la chape qui, sauf pour quelques élites, s'est abattue sur la mémoire du mouvement de renaissance du XIXe siècle (la Nahda), engageant les principaux foyers de la région dans un univers de modernité politique et d'ouverture à l'Autre. Conscient de l'ampleur des blocages, l'auteur relève quelques "phénomènes" qui, sans fournir une panacée, pourraient préparer à une "sortie de crise", par le haut, par la culture s'entend, la mondialisation culturelle pouvant devenir "la grande chance de la culture arabe".

Mouna Naïm

• ARTICLE PARU DANS L'EDITION DU 07.01.05
h
7 janvier 2005 21:38
Zoom
LE MONDE DES LIVRES | 06.01.05 | 19h08
LE JIHAD AU QUOTIDIEN de Bernard Rougier

A distance des analyses globalisantes qui traitent de l'histoire et/ou du concept de l'islam politique et de sa version djihadiste, Bernard Rougier s'est consacré à l'étude d'un cas, celui des réfugiés palestiniens au Liban, en particulier dans le camp d'Aïn El-Héloué. Avec ses 35 000 habitants, c'est à l'heure actuelle la plus importante concentration palestinienne au pays du Cèdre. Outre la somme de pistes qui conduisent dans l'écheveau des réseaux islamistes sunnites et leurs interactivités positives ou négatives, l'ouvrage révèle le rôle-clé de la Syrie dans l'instrumentalisation de certains d'entre eux, pour saborder l'influence de l'OLP et du Fatah. On mesure l'impact redoutable du travail de sape des militants djihadistes, visant à substituer à la conscience nationale palestinienne une autre identité, musulmane et supranationale, fondée sur un retour fantasmé aux sources originelles. Dans cet univers mental clos, l'Occident chrétien, les juifs et les musulmans "traîtres" au dogme originel sont désignés comme les "ennemis" de l'islam. Ces réseaux se situent à des lieues de distance du Hamas et du Djihad islamique, pour qui la lutte est circonscrite au territoire national. Ils surfent sur la double exclusion des réfugiés palestiniens : exclusion du champ économique et social libanais et du processus de paix engagé avec Israël. L'enquête de Bernard Rougier offre aussi une mine d'informations sur d'autres foyers du djihadisme au Liban, en particulier le camp de Nahr El-Bared, au nord du pays, et sur les divisions de l'islam sunnite libanais depuis la fin de la guerre civile, au début des années 1990.
PUF/Proche-Orient, 262 p., 20 €.

Mouna Naïm

LE HEZBOLLAH, UN MOUVEMENT ISLAMO-NATIONALISTE ? de Walid Charara et Frédéric Domont

L'ouvrage permet de connaître la genèse et le positionnement du Hezbollah sur les scènes libanaise et proche-orientale. Les auteurs ne prennent toutefois pas de distance avec l'objet de leur étude, ce parti islamique qui est certes nationaliste, mais dont la sophistication de la politique et du langage ne dissipe pas le malaise que suscite son alliance avec la Syrie et l'Iran, et l'ambiguïté de son discours que reflète, entre autres, sa chaîne de télévision, Al-Manar.
Fayard, 260 p., 18 €.

Mouna Naïm

AL-QAIDA CONTRE LE CAPITALISME, religion et domination d'Emile H. Malet

Homme des Lumières, porteur d'une culture protéiforme, Emile H. Malet, directeur de la revue Passages (revuepassages.fr), s'interroge sur les malaises de l'époque. Il tient le journal d'une période de chaos et de grands bouleversements stratégiques, où, face au défi - qu'il juge central - de "la Mecque intégriste des mollahs de l'obscurantisme", l'Europe et les Etats-Unis paraissent sans réponse. La première rechigne souvent à voir le monde tel qu'il est, fait de conflits et de violences ; l'Amérique de George W. Bush imagine, elle, que nombre de problèmes sont solubles dans la guerre. Ce panorama est dominé par le triomphe mondial d'une économie de marché dont le "mépris du social" favorise les "retours de flamme identitaires". Sur tout cela, Malet a un regard attristé et des réflexions très riches.
PUF, 192 p., 16 €.

Alain Frachon

Signalons également Dieu Yahveh Allah. Les grandes questions sur les trois religions où Katia Mrowiec, Michel Kubler et Antoine Sfeir tentent d'apporter des réponses simples à des "questions d'enfants" (Bayard, 178 p., 19,90 €).

• ARTICLE PARU DANS L'EDITION DU 07.01.05

M
8 janvier 2005 15:43
France culture diffuse une émission qui porte le même nom....très intéressant....

[www.radiofrance.fr]
h
8 janvier 2005 21:46
Salut Moreau, j'ai jamais écouté cette émission mais je savais que Meddeb animait une émission sur France culture. As-tu écouté l'émission ' réformer l'islam '? c'est avec un professeur tunisien que j'aime beaucoup Abdelmajid Charfi.
M
9 janvier 2005 14:50
Non je ne connais pas......si tu as des liens n'hésites pas.........
h
10 janvier 2005 19:48
Salut Moreau, il n'y a pas hélas grand chose sur le net de Charfi!
tu trouveras à ce lien un article de lui

[harissa.com]

Ses bouquins sont tous écrits en arabe (par choix, car il estime que sa réflexion sur l'islam s'adresse tout d'abord aux arabes). Sinon, son dernier livre a été traduit en français. Il s'intitule ' l'islam entre le message et l'histoire ' il est édité chez Albin Michel.
M
11 janvier 2005 15:30
Ok Merci
 
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