Voilà mon petit coeur est né le 28/07/2008, et vu que nos parents respectifs (à mon mari et moi) etaient en vacances, nous avons décidés de tuer le 21ème jour de la naissance de notre petit (puisque permis le 7ème, 14ème ou 21ème jour après la naissance). Nous avons plusieurs avis qui divergent. Certains disent que le 21ème jour, c'est donc pour demain le 17, sinon d'autres disent que c'est pour lundi le 18/08. Pourriez vous nous aider car nous pensions que c'était pour lundi et si c'est pour demain, faudrait prendre nos dispositions.
Autre question: J'ai entendu dire que pour un garcon, il en fallait 2 de moutons et pour une fille, un seul. Pouvez vous m'aider?
Réponse à Dalila 007 Tout d'abord, je vous exprime mes félicitations les plus chaleureuses et souhaite longue vie pour le poupon qui semble faire la joie de ses père et mère. Ensuite, je rappelle à Dalila 007 qu'elle semble s'empêtrer dans des problèmes nés de l'imagination de certains et qui essaient de donner à leurs fabulations des proportions religieuses qu'elles n'ont pas. Le fait de sacrifier un mouton, deux ou plusieurs (selon la fortune des parents) le 1er, le 2ème, le 7ème ou le énième jours relève d'une sounna appelée lÂakika. Attendez donc le retour de vos parents qui seront ravis de partager votre joie. Afilal
Après la naissance d'un enfant, il est sounnah de faire le aqiqah, qui consiste à égorger un animal (mouton, chèvre ...) et de distribuer une partie de sa viande aux pauvres et aux nécessiteux. Il est mieux de faire le aqiqah avant de raser la tête de l'enfant, le septième jour. Maintenant, si on ne peut le faire le septième jour, on peut le reporter pour le 14ème, ou 21ème jour, comme cela est évoqué dans une Tradition de Bayhaqi (dont l'authenticité est cependant considérée comme étant douteuse); mais si on le désire, on peut le faire n'importe quel autre jour.
En ce qui concerne le nombre d'animaux à égorger, d'après un Hadith de Abou Dâoûd rapporté par Oummou Kourz (radhia Allâhou anha), il est recommandé de sacrifier deux moutons s'il s'agit d'un fils et un seul s'il s'agit d'une fille. C'est la position qu'ont adopté les savants de l'école hambalite et de l'école châféite. Mais il est aussi rapporté du Prophète Mouhammad (sallâllâhou alayhi wa sallam) qu'il n'a égorgé qu'un animal pour le aqiqah de ses deux petits-fils bénis, Hassan (radhia Allâhou anhou) et Housseïn (radhia Allâhou anhou). C'est la raison pour laquelle, en général, les savants de l'école hanafite et ceux de l'école mâlékite considère que le nombre d'animal à sacrifier en aqiqah est le même, que le nouveau-né soit un garçon ou une fille.